Urumqui - Turfan


Urumqui est le chef-lieu de la région autonome des Ouïgours du Xinjiang et signifie en mongol : "le pâturage pittoresque".
La ville d'Urumqui a été entièrement détruite, puis reconstruite. Mis à part la langue utilisée sur les enseignes lumineuses, elle ressemble comme deux gouttes d'eau à une ville moderne. Elle ne présente aucun intérêt et surtout aucun pâturage pittoresque ou pas. Nous la quittons rapidement pour retourner dans le désert du Taklamatan, rejoindre l'oasis de Turfan.
--Urumqui.
Les grottes de Bézélik dans les environs de Turfan.
Plus de 100 grottes ont été creusées dans la face de ces falaises entre les VIième et IXième siècles par les moines Bouddhistes qui cultivaient la vallée en dessous. Elles ont été abandonnées vers la fin du XIVième siècle.
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Les ruines de Gaochang, importante cité commerçante du VIIième au IXième siecle. Elle fut la capitale Ouïghour.
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--Le minaret et la mosquée construits dans un style Afghan simple par Emin Khodja en 1778.
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La route nous mène à la vallée des raisins ou la vallée verte.
Le Bassin de Turfan est situé dans une dépression dont le fond est à 154 mètres en dessous du niveau de la mer. Ce bassin est la région la plus chaude de Chine. La température dépasse quelquefois 40°C. Grâce à la Route de la Soie, la culture de la vigne y a été introduite, venant d'Asie occidentale et d'Egypte. A Turfan, on produit les meilleurs raisins de toute la Chine, mais le vin ne supporte pas la comparaison avec celui de France (et pourtant on a essayé des tas de bouteilles différentes).
--Les reposoirs à raisins.--

--Le marché.

Les ruines de Jiaoche, patrimoine de l'Unesco, ancienne ville de garnison, détruite par Gengis Khan.
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A la tombée de la nuit, nous prenons le train à Deheyan pour rejoindre Liuyuan au petit matin. Nous continuons en bus vers Dunhuang.


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