Le trajet Uyuni - La Paz se fait en bus de nuit dans des conditions très difficile. Il neige, le diesel gèle et le bus est obligé de s'arrêter régulièrement pour le réchauffer. Nous arrivons enfin, fatigués et frigorifié dans la deuxième capitale de la Bolivie (avec Sucre).

La Paz, capitale la plus haute du monde, fut fondée par les Espagnols en 1548 sur le site d'une ancienne ville Inca et constituait une étape incontournable dans l'acheminement des richesses qui provenaient des mines d'argent de Potosi en direction de Lima au Pérou. L'endroit fût choisi à l'époque pour son canyon qui abritait les habitants du climat rude et difficile de l'Altiplano. Aujourd'hui encore, les classes aisées de la population demeurent dans la partie basse et tempérée de la ville alors que les plus démunis vivent concentrés dans les hauteurs.

L'essentiel de la vie urbaine s'articule autour de la place Murillo, bordée de ses jardins et dominée par une somptueuse cathédrale, l'imposant Palais Présidentiel ainsi que le bâtiment du Congrès National et le Musée National d'Art.

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La cathédrale aux pieds de laquelle il est possible de se faire prédire l'avenir dans des sculpture réalisé a l'aide d'étain brûlant plongé dans un sceau d'eau.

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D'autres rues.

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La Paz est dominée par les sommets enneigés du mont Illimani qui culmine à 6439 mètres. On y trouve Chacaltaya, la station de ski la plus haute du monde qui culmine à plus de 5 200 mètres d'altitude et qui bénéficie d'une vue panoramique exceptionnelle sur tout l'Altiplano et la vallée de La Paz.

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Passé le col de la Cumbre, commence une descente interminable vers les vallées étroites et ravinées des Yungas. La route asphaltée se transforme en piste pouvant à peine laisser passer deux véhicules et les précipices sont impressionnants. Au bout de quelque kilomètres, on ne comptent plus les croix ou les carcasses se trouvant le long de cette piste. Le paysage minéral des hauts plateaux fait place, sans que l'on ne s'en rende compte, à une végétation plus colorée, à des parfums nouveaux et à des cascades d'eau vertigineuses qui semblent comme tombées du ciel. Plus loin, la végétation s'épaissit encore, jusqu'à prendre des allures de forêt vierge. Bien abritées des vents et des pluies, les Yungas bénéficient d'un climat idéal, chaud et sec toute l'année. C'est l'occasion pour nous de passer une journée de repos au bord de la piscine.

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De retour à La Paz le lendemain, nous visitons la la vallée de la Lune, située au fond d'un canyon, à quelques minutes du centre-ville. Cette vallée présente des reliefs lunaires insolites, obtenus suite à l'érosion régulière des roches argileuses par les précipitations.


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