SEGESTE

Deux heures de vols et nous voila sur le sol Sicilien. Après la récupération de la voiture, direction Trapani pour notre première nuit. Malgré notre réservation la semaine précédente de France et la confirmation par téléphone à notre arrivée à l'aéroport, c'est dans une pension sans chambre libres que nous arrivons vers 21 heures. Impossible de trouver une chambre ailleurs et après une bonne heure de négociation en anglais et italien, nous avons droit à un lit simple dans le bureau de la pension (ce qui était quand même mieux que de passer la nuit dans la voiture).

Et c'est le lendemain que nous commençons réellement notre parcours par le site de Segeste après une visite rapide de Trapani.

Segeste

Ville fondée par les Elymes, en perpétuel conflit avec Sélinonte, appelée Egesta par les Grecs, elle fut l'alliée des Carthaginois, assiégée par les Syracusains qui l'occupèrent vers la fin du IVème siècle av. J.-C. La ville se rend à Rome dans la première moitié du IIIème siècle av. J.-C.    La vieille ville était située sur les pentes du mont Barabaro et il semble qu'elle ait été abandonnée progressivement après la conquête romaine jusqu'à la destruction par les Vandales.

Nous visitons d'abord le théâtre sur le mont Barbaro. Le théâtre se situe dans un lieu très panoramique, il permet ainsi  d'avoir une magnifique vue de la région et notamment sur le Temple.  Il s'appuie en partie à la colline et date du IVème-IIIème siècle avant J.-C. Il présente une cavéa disposée sur 20 ordres de gradins à 7 secteurs. Il ne reste presque plus rien de la scène dont les murs étaient embellis de représentations du dieu Pan.
 

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Le temple de Segeste est très bien conservé. Il présente un certain de particularités qui le font dire inachevé. En effet ses colonnes ne sont pas cannelées et il reste les pierres de soutien sur le bord du temple.

Le Temple,  témoin parmi les plus significatifs de l'architecture dorique, datant de la seconde moitié du Vème siècle avant J.-C., se dresse en-dehors de la zone urbaine, sur la pente des flancs occidentaux du mont Barabaro. Le temple est l'un des mieux conservés d'Italie; le péristyle dorique, resté inachevé, présente un puissant cercle de colonnes archaïques posées sur un soubassement à trois gradins soutenant la puissante structure architravée, avec deux tympans sur les frontons (voila c'est dit !!! en résumé ... regardez les photos).
 

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Sélinonte

Sélinonte tire son nom de la plante "sélinon", sorte de persil sauvage ou de céleri, choisie comme emblème de la ville et frappée sur les monnaies. La cité fut fondée en 628 av JC par les habitants de Mégara. La ville devint rapidement prospère et chercha à assujettir Ségeste pour avoir un débouché sur la mer Tyrrhénienne, ce qui provoqua l'intervention des Carthaginois et des Athéniens. Sélinonte et ses temples furent ainsi détruit en 409 avant J.-C. par les Carthaginois, puis totalement par ses propres habitants pour empêcher la conquête romaine (241 av. J.-C.).
Les ruines des temples de Sélinonte aux énormes soubassements, peut-être écroulés par les tremblements de terre au Moyen-Age, sont aussi impressionnants que le silence de ces lieux solitaires que rompt seulement le bruit monotone du ressac sur la grève.

TEMPLES ORIENTAUX

Venant de l'Est, on arrive à une esplanade où se dressent les ruines de trois temples. Le premier (E), à l'origine temple dorique périptère, caractérisé par six colonnes sur la façade et quinze le long des grands côtés, a été récemment recomposé. Le plus grand (G), l'un des plus importants de l'Antiquité, était, croit-on, dédié à Apollon: les colonnes qui atteignaient plus de 16 mètres de hauteur se composaient de blocs pesant plusieurs tonnes.
 

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ACROPOLE

De l'autre côté de la dépression appelée Gorgo Cottone. Elle était entourée d'une enceinte. Là, s'élevaient plusieurs temples (A, O, C, D, B) et les quartiers d'habitation d'une cité punique (IVème-IIIème siècle avant J.-C.) récemment découverts

Au Nord, sur la colline, on a dégagé une partie de la ville antique. A l'Ouest, sur l'autre rive du Modione, on a découvert les restes du sanctuaire de la Malophoros, un des plus nobles et vétustes sanctuaires de l'antiquité sicilienne, dont la construction paraît être comprise entre le VIIème et le VIème siècle avant J.-C. On le dédie au culte de Demeter.Au nord de ce sanctuaire se trouvent le Sanctuaire de Zeus Melichios et le Temple M.
 

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