Voyage de Karatu à Arusha

 
 
Le lendemain matin, nous reprenons la route en direction d’Arusha au pied du mont Meru. En cours de matinée, nous nous arrêtons au bord de la route près d’un grand baobab sur les bords de l’escarpement de la Rift Valley donnant vue sur le lac Manyara.


---Le Baobab.

Dans la verte vallée du lac Manyara, nous faisons une escale à Mto-Wa-Mbu, où nous devions initialement rencontrer un artisan ébéniste. Celui-ci étant parti dans la montagne chercher des provisions d’ébène, nous ne le rencontrerons pas. Néanmoins, nous profitons de la halte pour faire un tour dans la ville et notamment dans le marché local où nous trouvons de magnifiques sculptures d’ébène.
Vers 11 heure, l’ensemble du groupe se retrouve, afin d’aller visiter un village Masaï, la Boma Papaï, à quelques kilomètres de la ville.

Nous sommes accompagnés de la personne chargée de suivre et d’aider les villageois, ainsi que de faire l’interface avec les visiteurs que nous sommes.

Nous sommes chaleureusement accueillis par le frère du chef et quelques femmes du village. Nous profitons de leur accueil pour essayer de discuter, mais la barrière de la langue est très forte. Nous visitons une de leur hutte, plus grande qu’elle ne le paraissait de l’extérieur. L’espace est néanmoins très restreint…
La visite se termine par l’achat de colifichets en perle faits par les jeunes filles et les femmes. Les hommes sont étrangement absents pendant tout notre séjour…

----Le village et une habitation Masaï.----

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----Le frère du chef et sa femme----

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Le voyage reprend vers Arusha, après un repas au camping local de Mto-Wa-Mbu. Progressivement, le mont Meru de près de 5000 m de haut apparaît à l’horizon et remplit progressivement l’espace.

Des plantations de café très ombragées bordent les routes de la région d’Arusha. La ville nous semble très moderne et industrielle par rapport à toutes les régions que nous avons traversées jusque là. L’hôtel où nous devons passer la nuit nous semble le comble du luxe, après toutes ces nuits de camping.

Nous finissons la journée au Risk’s club où nous mangeons des frites et du poulet grillé. Le cadre est intéressant, mais il n’y a rien d’exceptionnel dans ce que nous mangeons ; néanmoins l'endroit est très apprécié par la population locale.

 

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