Le Nil est, avec ses 6.671 km, non seulement le troisième plus long fleuve du monde, mais surtout, celui sans lequel la civilisation égyptienne n’aurait jamais pu se développer.
Et encore actuellement, c'est une source de revenus puisqu'il permet d'écouler l'artisanat local auprès des touristes (à l'écluse d'Esna). Elles sont belles mes nappes !!! Allez va pour deux !!
Il traverse de nombreuses villes
Dans l’Égypte ancienne, il était considéré comme un dieu, car il apportait lors de chaque crue, le limon fertile espoir de riches cultures, donc l’abondance. Les eaux montaient de façon significative au mois de juillet, et marquait ainsi le début de l’année égyptienne. Pendant l’inondation, la vallée ressemblait à un immense lac, sur lequel il n’était possible de se déplacer qu’en barque. Dès la mi-septembre, les eaux se retiraient après avoir laissé sur les terres, les alluvions arrachées au coeur même de l’Afrique. Comme tout phénomène naturel, la crue n’était pas toujours régulière. Trop faible, elle était la source de disettes ; trop forte, elle dévastait les constructions. Très tôt dans leur histoire, le peuple égyptien a développé tout un système d’irrigation et de drainage composé de digues, canaux et bassins de retenue.
Source d’une agriculture prospère, le Nil était aussi la principale voie de communication à travers tout le pays, rendant ainsi possible les échanges commerciaux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. C’est donc grâce à ce fleuve et à la manière dont les hommes ont su le dompter, que s’est développée l’une des plus précoce et des plus remarquable civilisation de toute l’histoire de l’humanité.
qui croisent les nombreux bateaux de croisières
Et la nuit tombe sur un paysage de rêve.